Il y a quelque temps, je t’ai dit que j’avais retrouvé l’Homme Idéal sur un site de rencontres, qu’on avait discuté un peu et prévu d’aller boire un verre ensemble. Que j’étais hyper méga super stressée, tout ça tout ça. Mais je t’ai pas raconté la suite.
Attention parce que ça va être long. Très long. (ouais je sais pas faire succinct, désolée). Long genre tu peux te faire ta manucure y a des chances pour qu’à la fin de l’article ton vernis soit sec. Long genre prépare le repas et lis pendant que ça cuit. Donc prépare toi un thé (ouais quand j’ai commencé c’était l’heure du thé mais maintenant tu peux passer à l’apéro), installe toi confortablement… et c’est parti.
J’en reviens à mon histoire. On avait discuté le dimanche soir, mais le lundi il devait partir sur Paris pour le taff, donc il me propose qu’on se voit à son retour, le jeudi soir.
Le mercredi 26 aout, je lui envoie un petit message pour prendre des nouvelles, et il m’annonce qu’en fait il rentre le soir même, donc si ça me dit, on peut se voir 24 heures plus tôt. Bon ben forcément, je dis oui. Depuis le temps que j’attends ce moment !
On se voit le soir, je tremble comme une feuille, mais ça se passe super bien. On discute normalement, on rigole, on rattrape le temps perdu. Quand l’occasion se présente, je tente de lui dire que je suis désolée de ce qui s’est passé mais il balaie ça, que c’était y a 10 ans et que c’est oublié, que de l’eau est passé sous les ponts blabla.
Il se fait tard, on doit rentrer mais on est d’accord pour dire que c’était très sympa et qu’il faudra remettre ça.
Sur le chemin retour, il m’envoie un message, comme quoi il culpabilise de pas m’avoir ramenée (il est en scooter et moi en tram), et que si j’avais demandé gentiment, il m’aurait bordé. Là je suis un peu surprise, parce qu’à aucun moment dans la soirée j’ai senti de geste de drague de sa part, donc ça fait un peu bizarre. Je tape en touche, il retente mais ça en reste là.
Jeudi 27 aout.
Je lui envoie un message pour faire un coucou, et en gros il me répond qu’il est dispo pour me sortir du lit.
Je vois où il veut en venir et c’est pas vraiment ce que j’attendais. Pareil je tape en touche, en disant qu’on remet ça à plus tard, mais quand même, y a une petite gêne.
Samedi 29 aout.
Je lui envoie un message dans l’après midi pour savoir si on peut se voir avant qu’il reparte pour le boulot.
Il me répond vers 1h du matin, qu’il est pas mal occupé et que si on veut se voir, c’est maintenant.
Oh ben tient, on se demande comment ça pourrait finir… donc je fais comme si j’avais pas vu le message moi non plus et je lui réponds le lendemain qu’on se verra à son retour.
Lundi 31 aout.
Je me réveille et j’ai un message de sa part. Et là attention, il me demande « un message qui le sorte [mentalement] de la réunion. Texte ou photo, il veut savoir de quoi je suis capable« .
Tu la vois la grosse manipulation là ? il savait que s’il demandait simplement une photo sexy, je lui aurais dit non, que c’était un peu tôt pour ça. Alors à la place, il me challenge. Et moi, la grosse conne qui voit le piège direct mais tellement désireuse de lui plaire et voulant pas passer pour la fille coincée ou quoi, ben j’accepte. Parce que c’est lui quoi, c’est l’Homme Idéal et que je suis jamais trop objective quand il s’agit de lui. Je lui envoie une photo. Je te rassure, pas n’importe quoi non plus. Je fais quand même attention, y a pas ma tête, je suis jamais nue ou quoi. Rien de bien méchant en somme.
Mais ça a l’air de faire son effet, il a l’air content. Et finalement on continue comme ça tout au long la journée, on sextote comme des lycéens.
Mardi 1er septembre.
L’Homme Idéal serait partant pour recommencer mais je ralentis un peu. Même si j’ai beaucoup aimé jouer la veille, y a quelques voyants rouges qui se sont allumés de mon côté. Pour l’instant je choisis de ne pas y faire attention. Ça doit être des incompréhensions, je suis sûre qu’il clarifiera tout ça quand on se verra. (tu le sens le plan foireux là ?)
Bon comme on s’est bien chauffé pendant 2 jours et qu’il doit rentrer le soir même, rdv est pris, il vient chez moi en rentrant et c’est pas pour jouer aux cartes.
Je sais que c’est du n’importe quoi mais quand il s’agit de l’Homme Idéal j’arrive plus trop à raisonner.
On se voit effectivement le soir mais y a un changement de plan. Il a eu un accident de scooter en bas de chez moi. Rien de bien grave, mais quand il sonne il a la jambe complètement râpée et ça a réveillé sa hernie. Donc pas dans les meilleures dispositions pour s’envoyer en l’air. Il fait le dur mais il est un peu secoué donc à la place, on discute tranquillement le temps que l’adrénaline retombe. Et là franchement je kiffe. Rien à voir avec le mec branché cul des textos, je retrouve celui que j’ai connu il y a longtemps. Tout gentil, tout mignon, drole, à l’écoute. L’Homme Idéal quoi.
Finalement il rentre chez lui parce qu’il a quand même très mal au dos, mais on promet de se revoir très vite parce qu’on a des choses en suspens.
Mercredi 2 septembre.
Après être allé chez le médecin le matin pour son dos, l’Homme Idéal débarque et ce qui devait arriver arriva, on se saute dessus. On passe l’aprem au lit à discuter, à rigoler, à faire des câlins, c’est trop trop bien. Je suis sur un petit nuage.
Vendredi 4 septembre.
Je suis un peu redescendue de mon nuage parce que ça fait 2 jours que je n’ai pas de nouvelles. Je veux bien être la fille cool à pas être sur le dos du mec mais bon quand même… Je lui envoie un message pour savoir si on se voit, il me répond qu’il n’est pas en ville de tout le weekend. Je suis surprise parce qu’il m’avait fait part de ses projets mais bon, ça a peut être changé…
Dimanche 6 septembre.
Je vois passer des photos sur fb d’amis communs où il est en ville. Je ne dis rien, mais j’en pense pas moins. Une nouvelle alarme de plus…
Minuit passé, il m’envoie un message comme quoi ça lui dirait bien de venir dans mon lit.
Là, je peux te dire que mon sang ne fait qu’un tour ! je lui tombe dessus, qu’il me prend pour une conne, que je suis pas une pute, qu’il se rappelle de moi juste pour le cul et j’en passe.
Et là attention, festival de mauvaise foi : il comprend pas pourquoi je dis ça, que c’est ce que je voulais (WHAAAAAT ???), que c’est pas un animal et qu’il me respecte, qu’il veut pas juste un plan cul. Qu’il rentre à l’instant et que ça fait longtemps qu’il m’a pas vu donc qu’il voulait passer un moment avec moi et que moi je suis pas cool de l’engueuler comme ça.
On s’écharpe par texto pendant plus d’une heure, un régal. On se calme un peu, et on finit par dire qu’on se voit le lendemain matin. (oui je sais je suis faible).
Même si l’Homme Idéal il commence à devenir l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement.
Lundi 7 septembre.
Au réveil j’ai un texto de l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement qui me dit qu’il a envie de moi, mais pour me prouver qu’il « pense pas avec sa bite » ben il ne va pas venir. Et que même il a réfléchi à la prise de tête de la veille et qu’il n’a pas envie de ça et qu’on va en rester là et que bonne continuation et ciao.
Comme il me gonfle un peu à faire sa victime, je lui réponds que « finalement il est comme tous les autres : il en fait qu’à sa tête et si la fille a le malheur de dire un truc qui plait pas, c’est adieu. En gros, c’est une poupée gonflable qu’il cherche. Que si c’est ce qu’il veut, je vais pas batailler. »
Et là lol. Je l’ai vexé. Il est pas comme ça, je le fais passer pour celui que ne s’intéresse pas à moi et cerise sur le cupcake, il me demande de me mettre à sa place.
Je retente de lui expliquer mon point de vue mais c’est trop tard. Il boude donc c’est encore une fois « bonne continuation et ciao ». Mais là il ajoute « bisou » quand même parce que c’est pas un animal tu vois.
Vendredi 11 septembre.
Je craque. Je culpabilise alors je lui envoie un message où je m’excuse sur la forme. Sur le fond j’ai pas changé d’avis mais je me dis que si je lui avais parlé calmement au lieu de lui tomber dessus il aurait compris et on en serait pas arrivé là.
C’est très con mais je te l’ai dit, je suis pas objective quand il s’agit de l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement. Et oui, même s’il est plus vraiment idéal. En fait il est juste humain et peut être que si j’arrête de le mettre sur un piédestal, ça sera plus simple. Pour lui et pour moi.
On s’envoie 2-3 messages où chacun campe sur ses positions.
Je finis sur un texto gentil pour faire une trêve. Pas de réponse.
Dimanche 20 septembre.
« Il a pris le temps de réfléchir et en fait il n’accepte pas les réflexions que je lui ai faites. Il a beaucoup pensé à moi et il pense qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde. Donc si je veux une relation physique c’est mon homme mais si je veux plus, il pense qu’on ne s’entendra pas. bisou et bon dimanche »
Ben lol. 10 jours de réflexion pour ça, c’était pas la peine.
Lundi 21 septembre.
Comme j’ai pas répondu, il m’a envoyé un message dans la nuit pour savoir ce que j’en pense. (c’est son truc, les messages de 3h du matin)
Je lui réponds que « j’aimerais qu’on se voie d’abord pour en discuter, histoire de dissiper les malentendus dès le début ». Parce que je n’ai pas oublié les quelques mythos qu’il m’a sorti au début. Et si j’avais choisi de fermer les yeux dessus, ce n’est plus du tout le cas. J’ai accepté qu’il me mène en bateau une fois, pas deux.
Il s’énerve, qu’il ne voit pas quels malentendus il y aurait à dissiper. Et que si ce qu’il propose me convient c’est parfait.
Vu qu’il n’y a pas de discussion possible, que je n’ai pas mon mot à dire et que je ne suis pas prête à accepter n’importe quoi, c’est non.
Bon puisque c’est comme ça, il propose qu’on voit le soir pour en discuter.
2h après, il a réfléchi et en fait il pense qu’on va se prendre la tête et il a pas envie de ça et laissons tomber.
Mardi 22 septembre.
Je relance en disant que je le comprends pas puisque je lui propose juste qu’on en discute calmement. Chacun exprime ce qu’il attend de l’autre. Que si on est d’accord c’est parti si non, tant pis. Au moins on est en face à face et c’est plus clair que par texto.
« il ne sait plus comment me le dire. Il cherche un truc simple, sans prise de tête »
Haha, genre je le harcèle ou quoi ?
J’en remet une couche en lui rappelant que c’est lui qui est revenu me faire cette proposition. Que pour lui, pas de prise de tête = imposer à l’autre sans discussion possible. Et que allez, à dans 10 ans. (ouais, un peu de provocation gratuite, ça fait pas de mal)
Ben je sais pas pour vous, mais moi, je trouve qu’il y a un énoooooooorme écart entre ses beaux discours de respect et ses actes.
Samedi 26 septembre.
Au réveil, j’ai un message de l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement. Encore un texto qu’il a envoyé bourré, au milieu de la nuit.
Cette fois ci, un truc immonde, bien cru, dégueulasse.
Mon premier reflexe est de le pourrir. Que c’est un gros porc et tout mais bon, ça fait déjà 1 mois que ça dure la blague, et ça serait bien que ça change.
Je me dis qu’on a tous les 2 envie de se voir, mais qu’on est bornés, donc il faut désamorcer la situation.
A la place, je lui demande ce qu’on fait maintenant, qu’on peut pas continuer indéfiniment, qu’on est plus intelligent que ça.
Il me répond que oui, que pardon il était bourré…
Et il enchaine quand même avec des messages de cul, ce qu’il aimerait bien que je lui fasse.
Je le calme en lui disant qu’on n’en est pas là encore.
3 heures après, il me propose d’aller au ciné le lendemain.
C’est bien, y a du progrès, mais moi je crie pas victoire tant que je suis pas au ciné assise à coté de lui.
Dimanche 27 septembre.
Je le connais bien l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement parce qu’il demande si on peut reporter le ciné au lundi, il a la gueule de bois et il voudrait pas être de mauvaise compagnie. Mais promis il se rattrapera !
Ben voyons, j’ crois à mort.
Mais bon, on discute un peu par texto, et pour une fois, c’est une conversation normale. Yeah ! bon ça dure pas hyper longtemps mais j’apprécie.
Mercredi 30 septembre.
N’ayant aucune nouvelle, j’envoie un message.
Il part sur Paris pour le taff, mais promis, on se fait un truc dans le weekend. Par contre, il va avoir plein de réunions et de rendez vous, donc il serait pas contre que je lui envoie des photos coquines.
Et c’est reparti sur ce qu’il voudrait me faire, ce que je lui fasse. Toujours de plus en plus explicite, au cas où j’aurais pas bien compris. Que la prochaine fois qu’il part en déplacement, il m’emmène avec lui pour « une petite pipe entre les rdv ».
Et on dit que la galanterie est morte !
Là mon erreur est de pas vraiment réagir. Ça me soule tellement que je réalise que je lis même plus ses messages. J’attends que ça passe. Je réponds pas. De toute façon c’est pas la peine, il se fait les questions et les réponses tout seul.
Jeudi 1er octobre.
Rebelote au réveil. Ce qu’il aimerait pour se réveiller.
Et là, il me demande de lui décrire ce que je lui ferais. Je lui dis que non, c’est pas mon truc.
Il retente l’après midi.
Je lui dis très calmement que c’est trop pour moi. Que je veux bien jouer de temps en temps, mais là ça fait beaucoup.
Je te le donne en mille : je suis chiante. Je suis tout le temps sur la défensive, on peut rien me dire.
Vendredi 2 octobre.
J’ai pris le temps de la réflexion et même si c’est l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement, c’est juste pas possible. On en est revenu au même point, il fait ce qu’il veut et je peux rien dire. Et moi j’ai toujours en travers les mythos qu’il m’avait sorti au début.
Oui, je l’aime beaucoup, oui j’ai très envie de lui plaire mais pas à n’importe quel prix.
Je lui envoie donc un message pour lui dire que je trouve ça injuste. Que ce qui marche pour lui marche aussi pour moi, et les messages de cul non stop après seulement 2 rdv, c’est prématuré. (t’as vu comment je lui ressort ses arguments ? suis trop forte)
D’après lui, je sais pas dire les trucs simplement, je fais toujours des chichis. Et que si j’en avais marre qu’il parle de cul, il suffisait de le dire. Que je suis tout le temps sur la défensive, ou agressive. Que lui c’est trop un mec cool et détendu et qu’il n’a pas besoin de ça. Que ça ne lui convient pas du tout. Que oui il a envie de baiser, mais pas à ce point là. Donc bonne continuation et ciao.
Et là, je me le prends en pleine face. On a le même raisonnement, mais on n’utilise pas les mêmes mots.
J’ai envie de lui plaire, mais pas à n’importe quel prix.
Il a envie de baiser, mais pas à ce point là.
Je crois qu’il n’y a plus rien à ajouter.
En théorie y a plus rien à ajouter. En pratique, comme j’aime bien avoir le dernier mot, j’en rajoute une petite couche, en lui disant que j’ai justement fait attention à pas écrire sous le coup de la colère, que c’est lui qui prend tout mal et qui s’énerve quand je ne fais pas comme il veut. Et donc que son jugement je m’en fous.
Ce à quoi il me répond que je ne dois pas me rendre compte à quel point je suis désagréable.
Et ben putain, ce qu’il faut pas entendre. Moi perso je trouve que j’ai été plutôt sympa, voire carrément bonne poire, que j’ai encaissé plus que ce que j’aurais du. Même beaucoup trop. Et que ça n’aurait pas été lui, l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement, ça fait longtemps que je l’aurais envoyé bouler. Et j’aurais nettement moins mis les formes.
Dimanche 4 octobre.
Ô bonheur, ô joie, j’ai un autre message nocturne de l’Homme Idéal-Mais-Pas-Tant-Que-Ca-Finalement. Pour me dire que si au moins on s’entendait niveau cul, on pourrait au moins se faire plaisir.
Comme il m’a dit que j’étais désagréable, j’ai voulu mettre les formes. « Que je le remerciais pour cette proposition mais que j’étais toujours pas intéressée par un rôle de poupée gonflable. Et donc que j’étais dans l’obligation de poliment décliner. Et que bonne branlette et bisou ». Avec les petits emojis qui vont bien pour illustrer tout ça.
Ce à quoi il me répond qu’il le fera en pensant à moi. Claaaaasse !!
Et ben 1 heure après, il me proposait d’aller au ciné le soir.
Donc le mec, la veille il me dit que je suis chiante et désagréable et ciao, et aujourd’hui c’est ciné ?
De mon coté c’est le trop plein. Il m’a écoeuré donc je réponds plus. Silence radio.
Dans l’après midi, il revient à la charge « on se voit ou pas ? je passe te voir ? ciné ? bisous ». Comme si de rien n’était.
Je sais pas si je dois pleurer, vomir, rigoler…
Lundi 5 octobre.
Dans l’après midi, j’ai droit à un nouveau « ce soir ? »
Je réponds toujours pas.
Comment il peut croire que j’ai envie de le voir, qu’il me touche après tout ça. Après tout ce que je me suis pris dans la gueule. J’ai supporté beaucoup de sa part, mais comme tout le monde j’ai mes limites.
Aujourd’hui.
Pas de nouvelles, et je pense que je n’en aurais plus. Et c’est pas moi qui vais lui courir après.
Charlotte, reine de l’espoir et du romantisme, pense qu’il reviendra. Qu’il fera son mea culpa. Qu’il est un peu perdu, qu’il sait pas ce qu’il veut vraiment. Mais que quand même, je compte pour lui sinon il serait pas revenu à la charge comme ça.
Moi j’y crois pas trop. Même pas du tout. Au pire s’il revient, ça sera un autre message dégueulasse au milieu de la nuit pour du cul. Mais reconnaitre qu’il est allé trop loin ? jamais de la vie.
Là, j’en suis à essayer de digérer tout ça.
Des années que je culpabilisais de lui avoir brisé le cœur. Je pensais m’être mal comportée envers lui, ben au final j’ai été soft.
Des mois que je savais qu’il était revenu habiter dans le coin, des mois que je soulais Charlotte avec lui, en espérant le croiser à un coin de rue.
Je tombe de haut, de très haut. Je sais que je l’avais idéalisé, que notre relation de l’époque ne devait pas être aussi parfaite que ce que j’avais en mémoire mais quand même.
Là c’est plus du tout le même homme. C’est juste un gros con. Totalement obsédé en plus. Sans rire, je me demande si c’est pas pathologique à ce niveau parce que c’est 24h/24. Il est incapable d’avoir une conversation sans que ça dérape au bout de 3 messages, sans utiliser les termes « baiser », « sucer », « bite » et j’en passe.
Le plus dur dans tout l’histoire ? (ou le plus triste, à toi de voir) c’est d’admettre que je guette mon téléphone, en espérant un message de sa part. Je me donnerais des claques d’être aussi conne.
Alors je me force à me rappeler qu’il m’a menti, qu’il m’a manipulée, qu’il m’a prise pour un bout de viande.
Que je mérite largement mieux que ça.
Mais putain ça fait mal…
Ps : au moins maintenant, tu comprends mieux les nuits d’insomnies….
Ps 2 : si tu as lu jusque là, félicitations parce que cet article fait des km
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