Bon ben voilà, je crois qu’on y est…
Depuis hier on s’envoie plein de mails, parfois avec des sous-entendus, parfois avec des mots doux, et aujourd’hui dès qu’on a pu, on s’est retrouvé pour s’embrasser comme des collégiens.
Moi depuis ce weekend, j’ai une énorme boule au ventre. Jusqu’à aujourd’hui, je me disais que c’était le stress, la surprise, les papillons dans le ventre, l’interdit… et puis j’ai réalisé qu’en vrai, je redoute le moment où il va me dire qu’il préfère arrêter. Que vis-à-vis de son fils c’est pas gérable, ou un truc du genre.
Sauf qu’aujourd’hui, on a un peu parlé du « futur », de ce qui allait se passer quand mon remplacement serait fini. Et qu’il a cherché des prétextes, histoire qu’on continue à se voir.
Alors je me dis que c’est pas un truc juste comme ça, que c’est pas juste pour oublier son quotidien, que je ne suis pas une simple distraction, que peut-être il tient un peu à moi quand même.
Donc oui, je suis sur la voie pour devenir « l’autre femme ».
Et bien tant pis. Je ne sais pas ce qui arrivera, mais je m’en fous. J’ai décidé de ne pas lutter, de vivre cette histoire, quelle qu’elle soit. Que ce soit 1 jour, 1 semaine, 1 mois… je prends.
J’ai appris, parfois très douloureusement, que la vie est courte, et qu’on ne sait jamais de quoi le lendemain sera fait. Alors je ne veux pas avoir de regrets. Je souffrirais peut-être, mais si jamais ça doit arriver c’est pas grave, je sais que je pourrais gérer.
Ce qui ne veut pas dire non plus que je fonce tête baissée. Je sais dans quoi je mets les pieds. Et justement, j’apprécie de ne pas avoir de belles paroles ou de fausses promesses. On a suffisamment discuté de la situation (un peu trop au gout de certaines qui voulaient plus d’action 🙂 ) pour savoir que s’il me dit un mot gentil, c’est pas pour faire bien ou pour m’avoir dans son lit, mais parce qu’il le pense. Pour l’instant je le laisse venir vers moi, je suis beaucoup plus sur la retenue que lui. Je joue un peu le chaud et le froid, et c’est pas si mal.
J’ai également appris à prendre du recul, à être égoïste, à me demander si ce que je vis me rends heureuse ou pas. Tant que ça me convient, je continuerai, mais si ça me rend malheureuse, je crois que je saurai arrêter.
Mais pour l’instant, je choisis d’être avec lui.